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ah ah

Postby djchrisb on 10 Jan 2006, 20:58

Un peu d'humour aussi ne fait pas de mal, reussis en tout cas
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Postby UncleVibes on 21 Mar 2006, 06:41

Libération vendredi 16 décembre 2005 wrote: - 12:03 «Le recours aux DRM, une impasse pour la sécurité informatique et la protection de la vie privée»
Christophe Espern est cofondateur de l'initiative «EUCD info», la directive européenne sur le droit d'auteur dont la transposition en droit français est à l'origine du projet de loi actuel. Membre de la FFS, la «free software fondation» du père du logiciel libre Richard Stallman, cet informaticien dénonce les dangers d'une «Drmisation» de la culture.

[url]http://www.liberation.fr/page.php?Article=344716]par Christophe ALIX
LIBERATION.FR : vendredi 16 décembre 2005 - 12:03[/url]


D'où viennent historiquement ces DRM ou gestion des droits numériques et comment sont-ils nés?
Ce terme issu du marketing est né au milieu des années 1980, à l'époque où l'irruption du magnétoscope est venue perturber l'industrie du film américaine. Les industriels de l'électronique grand public et les vendeurs de contenus se sont alors mis d'accord pour considérer que les dispositifs permettant la copie numérique devaient intégrer un nouveau dispositif de contrôle, le SCMS pour «serial copy management system». C'est l'ancêtre des DRM. Les lobbyistes d'Hollywood ont ensuite eu beaucoup de mal à faire légaliser ces outils par le Congrès mais ils ont fini par y arriver par le biais de l'OMPI, l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle. C'est cette dernière qui a fait passer dans ses règlements des dispositions d'abord rejetées par le Congrès sous la pression de l'opinion publique américaine. En 1998, le congrès a fini par voter un texte basé sur les directives de l'OMPI, le DMCA ou «digital millenium copyright act». Et c'est ce dernier texte dont s'est inspiré l'union européenne pour adopter en 2001 sa directive sur le droit d'auteur, elle-même à l'origine de la loi actuelle discutée à l'Assemblée. Dans toute cette histoire, il y a une constante: tous les textes sont en durcissant leur approche de la question.

Comment la loi peut-elle créer ce danger de «drmisation» de la culture comme vous l'appelez?
Le projet de loi «DADVSI» (droit d'auteur et droit voisin dans la société de l'information) légalise l'utilisation des DRM et les protége ainsi juridiquement afin d'empêcher leur neutralisation. On légalise le contrôle qu'ils permettent et on interdit ensuite de s'émanciper de ce contrôle. En légitimant les DRM, on crée non seulement une insécurité juridique pour les utilisateurs mais la loi va figer le marché autour de monopoles obtenus de façon abusive en permettant la «mise en captivité» du consommateur. Le risque est d'arriver à une segmentation du marché à l'infini dans lequel la technique se substitue à la loi. Jamais dans le droit d'auteur, il n'a été écrit que l'auteur pouvait contrôler les conditions de lecture. On en arrive à une sorte de contractualisation de l'usage privé qui était libre auparavant justement parce que privé. Autrement dit, le droit d'auteur s'arrêtait devant ma porte d'entrée, plus avec les DRM.

Vous dites que la consécration des DRM porte en elle la mainmise de quelques grands groupes sur le marché de la culture numérique. Comment cela peut-il se passer?

Déjà condamnée à maintes reprises pour position dominante, Microsoft peut en profiter pour imposer ses technologies de DRM en passant des accords avec les industries de contenus, elles-mêmes contraintes de passer par Microsoft pour voir leurs produits diffusés via les terminaux numériques que sont les ordinateurs, les baladeurs, etc. Concrètement, cela signifie que si vous essayez d'accéder à l'œuvre de Time Warner avec autre chose que du Microsoft, comme avec un lecteur issu du monde du logiciel libre, vous êtes coupables. C'est comme si on ne pouvait lire un livre de Gallimard qu'avec des lunettes Afflelou et que si vous le lisiez avec des lunettes d'une autre marque, vous deveniez un contrefacteur ! Cela revient à dire que pour accéder à la culture des grandes majors d'Hollywood, il faut passer par le péage Microsoft et lui payer une redevance ou une licence pour son DRM. La loi peut rendre Microsoft incontournable.

Combien y-a-t-il d'acteurs du DRM dans le monde et qui sont-ils à part Microsoft?
Microsoft donc, dont le système s'est successivement appelé Palladium puis maintenant NSGCB, qui multiplie ses logiciels dans tous les périphériques (téléviseurs, baladeurs, etc.) en les reliant au central, le PC, afin de se rendre incontournable. Apple avec son DRM Fairplay et qui fait de la vente liée en contraignant les utilisateurs d'iTunes et de l'iTunes music store à lire obligatoirement leurs fichiers sur un iPod, le seul baladeur compatible avec son système. Sony enfin, qui avait essayé de développer son propre système de DRM en rendant au départ ses baladeurs incompatibles avec tous les types de fichiers autres que les siens, y compris le MP3.

Les DRM sont-ils un système fiable?
Les DRM ne marchent pas et sont facilement contournables aujourd'hui. Ils ne permettent pas de lutter sérieusement contre le piratage. Pour que ça marche, il faudrait aller tellement loin dans le contrôle de l'utilisateur que cela en deviendrait socialement inacceptable. Cela pourrait également permettre à des personnes mal intentionnées de prendre le contrôle à distance du système de l'utilisateur à son insu. Récemment, on a appris que les mouchards espions contenus dans les CD de Sony à l'insu des utilisateurs afin de collecter des données personnelles sont venus se nicher jusque dans des ordinateurs de l'armée américaine et qu'ils présentaient des trous de sécurité... L'administration Bush l'a clairement dit : l'objectif de faire respecter la propriété intellectuelle ne peut mettre en danger la sécurité nationale... Le recours aux DRM est bien une impasse, à la fois en termes de sécurité informatique et de protection de la vie privée.

Le champ d'application des DRM se limite-t-il à la culture?
Au-delà de la musique et des films, le déploiement massifs de dispositifs de DRM peut permettre de protéger toute forme d'expression originale, jusque dans un traitement de texte, la lecture d'un cliché numérique, etc. Un document Word par exemple pourra demain être protégé par un DRM. Pour les logiciels sans dispositifs de DRM Microsoft comme les logiciels libres par exemple, comment pourra-t-on accéder à ces fichiers? Le DRM porte en germes de forts risques de balkanisation, peut-être pas à court terme, mais dans lequel l'Internet pourrait devenir un ensemble de sous-réseaux privés comme AOL, Universal ou Microsoft avec un immense «Dark Net» à côté, présumé illégal. C'est une vision réellement cauchemardesque.


Liberaton jeudi 15 décembre 2005 wrote:Des mots techno aux mots qui fâchent: le lexique

[url=http://www.liberation.fr/page.php?Article=344719]par FLORENT LATRIVE
LIBERATION.FR : jeudi 15 décembre 2005 - 16:14[/url]



LES MOTS TECHNO

MP3

Mis au point par l'ingénieur allemand Karlheinz Brandenburg, grâce à des recherches en informatique et en acoustique menées dans des laboratoires publics, le MP3 est un format de compression audio: autrement dit, c'est un système de codage numérique qui réduit la taille nécessaire pour stocker une chanson, de la voix ou de la musique. Et permet donc de faciliter la transmission du son sur les réseaux informatiques. D'autres formats sont apparus depuis, du Windows Media Audio (WMA) de Microsoft à l'AAC (Dolby) en passant par le Ogg (libre) ou le Flac (qui offre la même qualité qu'un CD).

divX
Petit frère du MP3 pour la vidéo. Mis au point par le français Jérôme Rota et aujourd'hui très utilisé pour la circulation des films via l'Internet.

P2P
Les logiciels de peer-to-peer (P2P) — littéralement de "pair à pair" — permettent aux internautes de mettre en commun les fichiers présents sur leur disque dur. Chaque utilisateur met à disposition des autres les fichiers dont il dispose et peut télécharger via l'Internet ceux proposés par les internautes. La plupart des logiciels disponibles aujourd'hui permettent l'échange de musique, films, programmes informatiques, textes etc.. Les plus courus sont eMule, BitTorrent, Kazaa ou encore Soulseek. La technologie peer-to-peer n'a rien d'illégale en soi: les logiciels déjà cités peuvent permettre de partage des œuvres du domaine public, des logiciels, de la musique, des textes ou des films libres ou sous licence Creative Commons (voir ce mot). Un logiciel de téléphonie comme Skype est même fondé sur la technologie peer-to-peer.

LES MOTS DU DROIT

Copie privée
L'enregistrement d'une chanson à la radio, d'un film sur VHS, tout comme la duplication d'un CD ou la photocopie de pages d'un livre: tout ces actes sont licites et couverts par une exception au droit d'auteur, la copie privée. Une seule condition: que la reproduction de l'œuvre soit réservée au copiste pour son usage personnel. Cette notion, apparue dans la loi en 1957 pour faciliter la circulation de la connaissance et de la culture, a été complétée en 1985 par l'introduction d'une rémunération pour copie privée, prélevée sur le prix des supports de copie, de la cassette vierge au CD et au baladeur numérique. L'argent collecté est redistribué aux auteurs, compositeurs, interprètes éditeurs et producteurs. L'apparition du numérique et de l'Internet ont suscité la crainte d'une partie de la filière culturelle, qui s'est mis à fustiger les abus de la copie privée et ont parlé de «piraterie privée» qu'il fallait à tout prix brider.

Droit d'auteur
En 1791, le rapporteur de la première loi française sur le droit d'auteur, le Chapelier, affirmait que la propriété d'un créateur sur son oeuvre était «la plus sacrée, la plus légitime, la plus inattaquable des propriétés». Mais il soulignait aussitôt la nature toute particulière de la culture: «C'est une propriété d'un genre tout différent des autres propriétés. Lorsqu'un auteur fait imprimer un ouvrage ou représenter une pièce, il les livre au public, qui s'en empare quand ils sont bons, qui les lit, qui les apprend, qui les répète, qui s'en pénètre et qui en fait sa propriété». La mission du droit d'auteur est donc de protéger et de reconnaître les auteurs, mais aussi d'encourager la circulation la plus large possible des œuvres. Les lois de 1791 et 1793 qui instaurent le droit d'auteur en France résolvent cette équation par l'attribution d'un monopole d'exploitation d'un créateur sur son œuvre, mais limité dans le temps. Aujourd'hui, l'œuvre d'un auteur (écrivain, compositeur, parolier) est protégée jusqu'à 70 ans après sa mort. Durant cette période, le titulaire de droit se voit garantir par la loi un droit exclusif d'autoriser ou d'interdire toute diffusion publique de son œuvre et toute reproduction de celle-ci. Ensuite, l'œuvre entre dans le domaine public où tout un chacun peut la copier, la modifier et la diffuser librement. Pendant les années de protection, le droit d'auteur est limité par certaines exceptions, comme la copie privée ou l'exception de courtes citations.
Ces droits patrimoniaux sont complétés par le droit moral — perpétuel — qui assure la protection de la personnalité de l'auteur. C'est le droit moral qui interdit, par exemple, de pomper intégralement «La Chartreuse de Parme» et d'y accoler son nom à la place de celui de Stendhal.

Droits voisins
Si les auteurs disposent d'un droit spécifique, les artistes-interprètes et les producteurs sont couverts par une sorte de droit d'auteur allégé depuis 1985: les droits voisins. Ils sont plus courts dans le temps et expirent 50 ans après la première diffusion de l'œuvre.

Creative Commons

Pour contrebalancer le durcissement du droit d'auteur (et du copyright anglosaxon), le professeur de droit américain Lawrence Lessig a imaginé les Creative Commons: c'est une forme de contrat adapté aux lois sur le droit d'auteur, mais plus flexible que le droit «brut». Le créateur qui place une des ses oeuvres sous une licence CC définit quels droits et libertés il donne d'emblée au public. Un auteur peut ainsi décider d'autoriser toute copie gratuite, permettre les remix, la réutilisation non-commerciale etc.. De nombreux labels et musiciens ont opté pour les CC pour diffuser leurs œuvres.
fr.creativecommons.org/



LES MOTS QUI FACHENT
Pirate

Le mot «pirate», utilisé pour stigmatiser les millions d'usagers des services d'échanges peer-to-peer, n'a évidement aucune définition légale. Un pirate est surtout toute personne qui commet une infraction au droit d'auteur, de la plus évidente (un revendeur en gros de copies illégales de disques) à la plus bénigne (expédier par email le dernier Madonna à deux copains): c'est donc un contrefacteur, qui risque des peines plafonnées à 3 ans de prison et 300.000 euros d'amende. Les lois sur la propriété intellectuelle ont beaucoup évolué au cours des siècles, notamment pour prendre en compte l'évolution des technologies. A plusieurs reprises, des actes qualifiés de «contrefaisants» ont été finalement légalisés avec le temps: c'est notamment le cas au XIXe, avec l'apparition des premiers pianos mécaniques et autres boîtes à musiques. Combattus par les éditeurs de partition et certains compositeurs, ces appareils ont été légitimés en 1866.

Procès
Pour tenter d'enrayer les échanges gratuits d'œuvres protégées via les services de P2P, les producteurs de disques du monde entier ont lancé il y a deux ans des milliers de procès contre des particuliers. En France, une cinquantaine de plaintes au pénal ont été déposées depuis 2004, auxquelles s'ajoutent plusieurs procédures à l'initiative de la gendarmerie et du parquet. Au gré des juges, les peines qui ont frappé les internautes ainsi poursuivis ont été très variables, quelques centaines voire milliers d'euros de dommages-intérêts, et dans de très rares cas, un peu de prison avec sursis. Mais comme la loi ne fait formellement pas de différence entre les internautes qui téléchargent pour leur usage perso et les trafiquants de DVD piratés, chaque adepte du P2P traîné en justice se retrouve confronté aux joies des procédures pénales: perquisitions à domicile, instructions parfois longues, et peines potentiellement lourdes.

LES MOTS DE LA LOI EN DEBAT LES 20 et 21 DECEMBRE
Réponse graduée

La filière du cinéma français a très vite voulu éviter de se retrouver avec la même sale image de chasseur d'internautes que l'industrie du disque. Elle a donc imaginé une alternative plus soft au tout pénal: la «riposte graduée», vite rebaptisée «réponse graduée» pour la rendre plus sexy. Le but est de commencer par expédier des emails d'avertissements aux internautes repérés. Puis une lettre recommandée. Et, en cas de récidive, une éventuelle amende punit le pirate. Si la filière du cinéma a convaincu le gouvernement de soutenir sa démarche, qui nécessite une modification de la loi, la réponse graduée suscite de nombreuses interrogations et difficultés: elle impose (notamment) la constitution de bases de données d'infractions, normalement interdites aux entreprises, ou encore une surveillance généralisée des réseaux. De quoi agacer la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), voire le Conseil Constitutionnel.

Licence globale
Opposés à la répression généralisée choisie par l'industrie du disque, plusieurs associations françaises représentant les consommateurs ou certains milieux artistiques (Confédération du logement et du cadre de vie, UFC Que Choisir, Adami, Spedidam...) regroupées dans l'Alliance public-artistes ont proposé une autre piste pour assurer une régulation des échanges non-commerciaux d'œuvres via l'Internet: la licence globale. Ce projet vise à légaliser le partage sans but lucratif via les réseaux (P2P, email, messageries instantanées etc..) en échange d'une redevance de 4 à 7 euros prélévée sur l'abonnement au fournisseur d'accès à l'Internet. (voir l'interview de Lionel Thoumyre, de la Spedidam). Des solutions similaires sont défendues aux Etats-Unis par certains spécialistes de la propriété intellectuelle, comme le professeur de droit William Fisher.

Digital Rights Management (DRM) et Mesures techniques de protection (MTP)
Les mesures techniques de protection sont au cœur du projet de loi en débat à l'Assemblée nationale les 20 et 21 décembre 2005. Le texte les légitime et, surtout, les protège juridiquement: il sera désormais assimilé à de la contrefaçon de les contourner ou des faire sauter. Et ce quel qu'en soit la raison, même légitime. Technologies greffées sur les fichiers numériques de musique, de films etc..., les MTP visent à empêcher la reproduction non contrôlée. La plupart des DVD du commerce en comportent déjà, dans une forme frustre, qui rend un peu plus difficile la duplication. Beaucoup de CD ont été ainsi équipés par les maisons de disques depuis quelques années. Les versions les plus évoluées des MTP sont baptisées Digital Rights Management pour Gestion des droits numériques (DRM): elles comportent aussi des informations sur les titulaires de droits, pour faciliter la répartition des droits.

Plus que de simples outils de limitation de la copie, les DRM facilitent le contrôle des usages culturels: nombre de lectures possibles, qualité de la lecture, destruction du fichier au bout d'un temps donné.... Ils permettent aussi de bloquer la lecture d'une œuvre sur un appareil ou un logiciel non agréé. Pour la filière musicale et les industriels de l'informatique qui en font la promotion, c'est tout à la fois un mal nécessaire pour lutter contre la piraterie et un outil pour mettre en place de nouveaux modèles économiques de commerce culturel: location, essai avant achat, qualité moindre pour moins cher etc..

Les inconvénients des DRM sont nombreux: bardés de brevets (de Microsoft ou Apple, par exemple), ils font aussi appel à des techniques sophistiquées de contrôle à distance, posant de nombreuses questions sur la vie privée et les intrusions dans l'intimité de la consommation culturelle. De plus, nombre des outils de DRM sont aujourd'hui incompatibles entre eux, pour des raisons de concurrence industrielle: impossible de lire une chanson achetée sur l'iTunes Music Store sur un baladeur d'une autre marque qu'Apple, par exemple. Quant à vouloir lire un film acheté sur un service de vidéo à la demande sur un logiciel autre que Microsoft, c'est illusoire... sauf à contourner le DRM et à risquer ainsi un procès.
Last edited by UncleVibes on 21 Mar 2006, 09:20, edited 1 time in total.
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Postby UncleVibes on 21 Mar 2006, 09:18

Libération vendredi 17 mars 2006 wrote:Droit d'auteur et téléchargement illégal : le débat est clos!
Après une centaine d'heures de discussions, les députés ont terminé la nuit dernière les débats sur le très explosif projet de loi sur le droit d'auteur. Ils ont notamment voté un système d'amendes destiné à sanctionner les internautes contrevenants.


par Christophe ALIX
LIBERATION.FR : vendredi 17 mars 2006 - 14:01




«Je n'y crois pas», dit un député UMP au ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, en lui serrant la main. «Moi non plus»), répond ce dernier. Il est 3h55 du matin dans la nuit de jeudi à vendredi et l'Assemblée nationale vient tout juste de finir l'examen de la très controversée DADVSI, loi sur le droit d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information. Un final au forceps, à la limite de l'épuisement, acquis après un dernier rocambolesque coup de théâtre: un vote à l'unanimité de l'hémicyle de deux amendements socialiste et UDF, contre l'avis du gouvernement ! «Je vous remercie, je suis fier de ce débat, a tout de même déclaré, soulagé, RDDV – rebaptisé RDDVV par le socialiste Didier Mathus pour «Renaud Donnedieu de Vabres de Vivendi» –, nous avons fait œuvre utile en relevant ce défi, celui d'une réconciliation des auteurs et des créateurs et de l'Internet.»

Un peu plus tôt, les députés avaient adopté le régime de sanctions contre les internautes qui oseraient encore persister dans la voie du téléchargement de musique et de films sur les réseaux peer to peer (P2P). L'internaute qui téléchargera ces fichiers pour son usage personnel sera passible d'une amende de 38 euros. Et si ce téléchargement «s'accompagne de la mise à disposition de ces œuvres», ce qui est le principe même des outils de P2P, une peine d'amende de 150 euros maximum pourra être prononcée.
Les députés de l'opposition PS, PCF et Verts ont voté contre «cette véritable usine à gaz», dont il estiment qu'il va «paradoxalement banaliser le téléchargement illégal» tout en «laissant les auteurs sans rémunération». La députée verte Martine Billard, très active tout au cours du débat, a estimé que l'amende sera en fait automatiquement de 150 euros, «car la plupart des téléchargements passent par le P2P». «Nous allons aboutir à une dépénalisation hypocrite dans les faits alors que l'on souhaitait une légalisation joyeuse et rémunérée», a souligné pour sa part Christian Paul, un des «trois mousquetaires» socialistes pro-licence globale qui n'ont cessé pendant ces deux semaines d'animer le débat.

Ce système d'amendes, allégé par rapport à la première mouture du texte en décembre, est complété par un dispositif de sanctions «graduées» en fonction de la nature de l'infraction. Les éditeurs de logiciels, dont il sera prouvé qu'ils mettent «sciemment» et «manifestement» à disposition du public des outils conçus dans le but de permettre l'échange de fichiers protégés par le droit d'auteur en pair-à-pair, seront punis de trois ans de prison et 300 000 euros. Cet amendement, dit «amendement Vivendi» en raison du lobbying des industries culturelles pour une mise hors-la-loi des sites de P2P, a été complété par une disposition du benjamin UMP de l'Assemblée, Laurent Wauqiez, apparemment en service commandé pour le compte de Nicolas Sarkozy. Cette disposition fait la distinction entre les utilisations «commerciales» de ces logiciels et celles qui ne le sont pas, et permet une action au civil visant à ce que les éditeurs de logiciel P2P fassent la police eux-mêmes dans leurs réseaux avant d'être éventuellement condamnés. Le président du tribunal de grande instance pourra ainsi enjoindre à un éditeur de logiciel de P2P, en cas d'utilisation illicite de son logiciel, de prendre lui-même des mesures pour empêcher cette utilisation.

Donnedieu de Vabres a précisé que «les constats seront opérés par des logiciels P2P qui téléchargeront l'adresse IP de l'internaute contrevenant. L'infraction sera constatée par un officier de police judiciaire, c'est alors que le procureur pourra demander l'identité de l'internaute à son fournisseur d'accès», a ajouté le ministre en assurant qu'il s'agissait d'une procédure «totalement protectrice des libertés individuelles». Il a également souligné qu'il n'y aura «pas de police privée», mais que «des services spécialisés de l'Etat» – à l'image de ceux qui luttent contre la cybercriminalité – «doivent être constitués». Un décret du Conseil d'Etat fixera les critères – poids des fichiers, nombre d'œuvres téléchargées, etc. – servant à qualifier précisément les infractions. Le vote solennel du texte sur lequel l'urgence a été déclarée (une seule lecture par assemblée) aura lieu mardi après-midi. Il partira ensuite pour le Sénat.
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Postby UncleVibes on 16 Jun 2006, 11:51

Dans le Pas-de-Calais, un miniréseau d'échange a été démantelé.

Sur l'Internet, de jeunes hackers trop partageurs

par Christophe ALIX
QUOTIDIEN Libération : vendredi 16 juin 2006




Sur le moteur de recherche Google, on peut lire qu'Utopi-Board est une «communauté informatique réputée pour sa bonne ambiance et de nombreuses choses». Depuis le début de la semaine, cette amicale en ligne, fréquentée par une dizaine de milliers d'internautes, a brutalement mis fin à ses «nombreuses» activités. La CIC (cellule d'information et de commandement) de la gendarmerie du Pas-de-Calais a procédé de très bon matin, lundi, à l'interpellation de vingt-cinq personnes, parmi lesquelles treize mineurs, qu'elle soupçonne d'avoir organisé, depuis juillet 2005, un réseau structuré de piratage de fichiers en ligne (musique, films, jeux vidéo et logiciels).

Sur le même sujet
Le P2P se réinvente en permanence
«Gavage obsessionnel». Agissant sous des pseudos tels que Djoul, Tonydu62 ou Benenutz, les «pirates», âgés de 14 à 40 ans et éparpillés dans toute la France, avaient mis en place le fameux Utopi Board : un site où l'on trouvait des liens pour télécharger près de 40 000 chansons, 3 500 films et 750 logiciels. Les gendarmes «ntech», comme on appelle ces nouveaux limiers spécialisés en nouvelles technologies, ont notamment mis la main sur des outils de piratage des réseaux protégés ou des «yescards», ces fausses cartes bancaires virtuelles qui disent toujours oui. «Tout échanger, tout copier, sans jamais rien payer n'est pas légal», résume Louis Wallon, procureur de la République de Béthune, en charge du dossier. Selon ce dernier, «on a affaire à des adeptes d'un véritable sport autant qu'un mode de vie : la notion d'usage privé pour satisfaire des besoins a disparu au profit d'un gavage obsessionnel». Pour avoir notamment agi en bande organisée et pour contrefaçon, ces internautes risquent cinq ans de prison et de 300 000 à 500 000 euros d'amendes, sans compter les dommages et intérêts réclamés par une pléthore de parties civiles qui ne manqueront pas de demander des «sanctions exemplaires».

Cotisation. A l'origine du coup de filet, les gendarmes avaient été attirés par le très grand nombre de fichiers transitant par l'ordinateur de Djoul, un mineur de 17 ans originaire d'un village du Béthunois déjà entendu dans une affaire du même genre. Au fil des mois, la CIC ­ qui avait placé l'ordinateur du jeune homme sous surveillance ­ est allée de surprise en surprise. Les internautes qui atterrissaient sur le site de la communauté étaient invités, moyennant une cotisation de quelques euros, à se télécharger des films comme Camping ou Da Vinci Code avant même leur sortie en salles. L'équivalent d'une «participation aux frais», selon le procureur, qui ne voit pas là de caractère «véritablement lucratif».

Les jeunes hackers animateurs du forum s'étaient réparti les tâches (adhésions, approvisionnement et vérification de la qualité des contenus, etc.). Enfin, autre délit, pour stocker leurs fichiers, ils s'étaient introduits dans les systèmes informatiques d'entreprises, d'universités ou d'administrations, en France et à l'étranger. A l'insu de celles-ci, évidemment. Ces derniers jours, les appels de parents catastrophés se succèdent au tribunal de Béthune. «Ils me disent : "On savait qu'ils passaient leurs nuits derrière l'ordinateur mais pas qu'ils y faisaient des choses illégales", explique un magistrat. Ils auraient peut-être dû y penser avant parce que, maintenant, cela risque de faire très très mal.»
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Postby UncleVibes on 21 Sep 2006, 07:13

France, Septembre 2006, suite du feuilleton: Dépèche AFP

LYON, 20 sept 2006 (AFP) - 23h13
Piratage: le décret sur les sanctions publié début octobre (Donnedieu de Vabres)

Le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a indiqué mercredi à Lyon que le projet de décret portant sur les contraventions pour contournement des mesures techniques de protection va être transmis au Conseil d'Etat en vue d'une publication au début du mois d'octobre. De plus, "l'instruction sur les sanctions applicables aux internautes qui téléchargent illégalement est en cours de rédaction", a assuré le ministre lors d'une allocution devant le congrès de la Fédération nationale des cinémas français. Par ailleurs, M. Donnedieu de Vabres a ajouté qu'il veillera à ce que "l'Autorité de régulation des mesures techniques, créée par la loi, soit rapidement mise en place".
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Copies pirates sur Ebay

Postby Ongaku on 30 Aug 2007, 19:03

Voilà Je tiens à prévenir ici ceux que ca concerne, que un vendeur ebay revend des copies pirates de Mixvibes DVS pro. J'ai faillis tmbé dan sle panneau mais après l'avoir cuisiné je me suis rendu compte de la surpercherie, car au prix ou il les vendait je savais bien que quelque chose n'allait pas. EN fait j'ai eu la preuve de ca que j'avancais quand il m'a proposé de mettre sur un seul DVD Mixvibes pro Mixvibes Standard, DVD cloner 4, et un autre logiciel.

Voilà j'ai dénoncé l'annonce à ebay mais je pense que si quelqu'un de mixvibes s'en charge ca sera plus efficace.

http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll? ... 0152419418

Voili voilou
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Je te remercie, le vendeur a replié sa came...

Postby UncleVibes on 31 Aug 2007, 08:52

Je te remercie, le vendeur a replié sa came...

Rappelons que les produits Mixvibes d'origine DVS et DVSPRO sont vendus avec leurs disques, les cables, la doc, le cd d'installation et son précieux numéro de code plus des cdhd pour votre lecteur de cd si vous en avez un. Et bien sûr des mises à jour.
Les malveillants peuvent réecrire 200% de lignes de code de Mixvibes exe pour percer certaines défenses du logiciel comme l'activation mais qui sait réellement si les 100% de lignes en plus ne sont là que pour ça ou aussi pour prendre à tout moment le controle de l'ordinateur. Ces vendeurs et receleurs de logiciels trafiqués donc contrefaits doivent savoir qu'au moins en Europe on n'a pas l'intention de leurs faire de cadeaux. Utilisateurs de kazaa vous êtes avertis... Mixvibes.exe piraté étant réecrit totalement, je ne vois pas pourquoi nous devons passer ne serait ce qu'une minute sur ce forum à expliquer son fonctionement que nous ne connaissons pas en détail. D'où la double inscription au forum, d'où le controle quelque fois maussade des licences et mon insistance à exiger l'identification de votre code avant de vous permettre de poster une question concrète.
Reste la première sanction: Pas d'updates pour les nuls.
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Analyses de la mission sur le téléchargement illégal.

Postby UncleVibes on 26 Oct 2007, 07:24

«L’urgence est de compliquer le piratage»
Internet. Denis Olivennes dévoile les analyses de la mission sur le téléchargement illégal.
par CHRISTOPHE ALIX
QUOTIDIEN LIBERATION: vendredi 26 octobre 2007

PDG de la Fnac, auteur d’un récent essai sur l’économie de la culture au titre provocateur – La gratuité, c’est le vol (Editions Grasset) – Denis Olivennes a été chargé, à la mi-septembre, par le gouvernement d’une mission sur la lutte contre le téléchargement illégal et les moyens de promouvoir une offre commerciale attractive dans le numérique. A mi-parcours d’un travail accompli en commun avec trois experts (la juriste Isabelle Falque-Pierrotin, l’économiste Olivier Bomsel et l’ingénieur Pascal Faure), il livre pour la première fois l’état de ses réflexions.

Vous avez terminé les auditions ainsi que l’analyse technique et juridique du dossier. Quelles leçons en tirez-vous ?

Cette première phase a montré qu’il fallait sortir des débats moraux. L’important est de parvenir à une approche avant tout économique d’un sujet capital pour l’avenir de nos industries culturelles. Les intérêts des différentes parties sont tous légitimes et doivent être pris en compte. Les créateurs et producteurs jugent anormal que l’on puisse avoir accès à leurs œuvres sans rémunération. Les fournisseurs d’accès estiment que ce n’est pas leur métier de faire la police des réseaux. Les associations d’internautes nous disent «si vous voulez que l’on consomme légalement, faites en sorte que ce soit simple et pas cher !» Chaque acteur poursuit son intérêt. L’objectif est d’arriver, au contraire, à leur faire jouer un jeu coopératif. Pas simple.

Pourquoi cette question du téléchargement pose-t-elle plus de problèmes en France qu’ailleurs ?

Nous comptons parmi les pays les plus avancés en termes de haut débit. Notre environnement juridique, formidablement protecteur de nos libertés individuelles – c’est heureux – n’est pas très commode pour endiguer le piratage. La voie la plus simple en France aujourd’hui, c’est le pénal avec des dispositions qui conduiraient les internautes en prison ! C’est totalement inadapté à ce qu’est aujourd’hui le téléchargement de masse. Résultat : nous avons le plus haut niveau de piratage au monde. C’est assez Shadok pour un pays qui dispose, avec les Etats-Unis, de l’une des plus belles créations de cinéma et de musique de la planète !

Que recommandez-vous ?

Si les pirates «industriels» qui téléchargent sciemment des milliers de titres relèvent sans doute du pénal, pour le reste la question est moins de réprimer que de «désinciter». Il faut que le piratage devienne coûteux et si possible compliqué. Et la consommation légale plus simple et moins chère.

Différents dispositifs techniques ont été explorés. Quel est le verdict de la mission…

Le filtrage des contenus serait un outil formidable : il évite la répression. Mais il n’est pas encore fiable. La technique des radars, avec des points de contrôle automatisés, comme sur la route, pose de gros problèmes d’atteinte aux libertés individuelles dans la détection les infractions. Techniquement possible mais politiquement délicat. Il reste ce qu’on appelle la riposte graduée : un avertissement, puis deux, puis une sanction. Elle commence à donner de bons résultats outre-Atlantique : 70 % des internautes qui reçoivent un avertissement cessent de télécharger illégalement. Mais cette graduation des sanctions, toujours pour des raisons juridiques, est difficile à mettre en place en France. Sauf si la sanction est seulement civile, avec des dommages et intérêts [en général très lourds, ndlr], payés par l’internaute.

Mais si on voulait que la sanction soit un simple PV ?

Le droit français est hostile à toute forme de police privée. Si vous voulez des sanctions sous forme de contravention, alors il faut une autorité publique. A elle d’identifier les fautifs, d’ordonner aux fournisseurs d’accès de leur envoyer des avertissements et si nécessaire de leur appliquer une amende. C’est le retour du garde champêtre appliqué à Internet. Mais un tel dispositif, qui nécessite d’en passer par une nouvelle loi, ne sera d’aucune utilité si l’offre légale ne progresse pas rapidement.

Où en sont vos réflexions sur ce point ?

Les internautes et les fournisseurs d’accès ont deux revendications majeures. Supprimer les verrous numériques [DRM] sur la musique, un vrai frein à la consommation, et à défaut obtenir au minimum leur retrait sur les œuvres françaises qui représentent 60 % du marché. Raccourcir très sérieusement le moment où les films sont disponibles sur Internet. Le délai actuel, de sept mois et demi après la sortie en salles, ouvre une fenêtre bien longue pour le piratage.

Vous disiez que si cette mission faisait du bon travail, ses conclusions, à remettre le 15 novembre à la ministre de la Culture Christine Albanel, tiendraient sur une «feuille A4» ?

Idéalement, ce ne sera pas un rapport ni des propositions mais bien un accord de l’ensemble des parties : ayants droit, pouvoirs publics et fournisseurs d’accès à Internet. Avec une hostilité seulement mesurée des associations de consommateurs et d’internautes. Nous aurons surtout fait du bon travail si l’on réussit à augmenter les barrières à l’entrée du piratage et à rééquilibrer la balance entre consommation illégale et légale.
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Commission "anti pirates". L'heure des copies

Postby UncleVibes on 24 Nov 2007, 10:59

Comme cette chronique est la plus vieille et la plus fréquentée de notre site, c'est un peu un blog et une source d'informations frissons. Voici le dessert pour tous ceux qui sont concernés par le rapport de Denis Olivennes , pdg de la Fnac président de la commission "anti pirates".
40 têtes pensantes de l'internet offrent 40 pages à Nicolas Sarkozy qui venant de revoir Jacouille sur Tf1 déclare:
Nicolas wrote: :French: «des comportements moyenâgeux où, sous prétexte que c’est du numérique, chacun pourrait librement pratiquer le vol à l’étalage».
Bien Messire!

Voici donc en pièces jointes un rapport complet de cette commission républicaine ainsi que le texte de l'accord passé avec les "acteurs". On en reparle après une saine lecture?

Notez que c'est peut-être une des dernières fois où vous aurez l'occasion d'aller sur Internet! Lisez vite!
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Re: Pirates...

Postby UncleVibes on 25 Nov 2007, 09:33

Extrait de l'editorial d'Audiofanzine 25 nov 2007:
Edito de la semaine
"Pendant que les uns faisaient grève et que les autres redécouvraient les joies du vélo ou de la marche à pieds, d’autres encore se mettaient autour d’une table pour donner naissance à une loi sur le piratage. Les pirates pourraient désormais, après quelques avertissements par mail, être privés temporairement puis définitivement de leur connexion Internet, avec une liste noire façon fichier Banque de France empêchant de souscrire chez un autre opérateur. "C'est l'idée du permis de conduire : si vous faites n'importe quoi avec votre voiture, on va finir par vous enlever votre permis", a commenté Pascal Nègre, juré à la Star Academy, disposant d’un chauffeur et n’achetant pas les disques qu’il produit… Sans que la loi en question soit forcément mauvaise (il y est question d'ailleurs de la suppression des DRM), on se réjouira en tout cas de savoir qu’en France, on juge désormais de la même façon Kévin, 12 ans, qui a "DonLodé le dernier EmiNEm qui tue sa RaCe pour le MetTrE dans sOn iPod", et le chauffard qui a fauché un gamin parce qu’il roulait à 130 km/h en agglomération avec 3 grammes d’alcool dans le sang. Encore que ce dernier a la possibilité de repasser son permis pour ne pas léser l’industrie pétrolière et automobile, mamelles de notre PIB… "

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